De MGR à chef de ministre depuis le cinéma ! Vijay, du cinéma à chef de ministre !

Le parcours politique de MGR, du Congrès à l'ADMK, marque une ère monumentale. Son ascension du cinéma au poste de ministre en chef reste un chapitre unique dans l'histoire. En 1972, exclu du DMK pour des divergences, les répercussions ont échappé à Karunanidhi, alors leader du parti, mais ont créé un séisme populaire.
Aucun autre n'a réussi à conquérir le pouvoir dès la première élection après la création de son parti. Pourtant, nombreux sont les acteurs – de Sivaji Ganesan à Vijayakanth – qui ont nourri ce rêve avant de s'effondrer. Rajinikanth lui-même, pressenti depuis les années 90, a finalement renoncé pour raison d'âge.
Contre toute attente, Kamal Haasan a lancé le Makkal Needhi Maiam en 2018. Malgré sa défaite aux législatives de 2021 après une campagne dans les 234 circonscriptions, son entrée en politique a marqué les esprits.
Parmi les acteurs politiques, Vijayakanth (DMDK) a frôlé le pouvoir en 2011 comme chef de l'opposition après une alliance avec l'ADMK. Ses décisions ultérieures ont redéfini sa trajectoire.
Actuellement, l'acteur Vijay, après avoir rencontré ses responsables de fan clubs, suscite des spéculations. En juin 2023, il a récompensé des lycéens méritants par circonscription – geste interprété comme une manœuvre politique. Le ministre des Sports Udhayanidhi Stalin a déclaré qu'une éventuelle entrée de Vijay en politique ne menacerait pas leur parti. Notons que son père S.A. Chandrasekhar avait brièvement créé un parti en son nom en 2021, rapidement désavoué.
Des rumeurs évoquent un nouveau mouvement, le "Tamilaga Vettri Kazhagam", avec des projets éducatifs nocturnes pour les zones rurales. Ses actions sociales (cantines gratuites, dons de sang) gagnent en popularité. Tous les regards sont tournés vers les élections de 2026.
Lors d'un récent discours, Vijay a affirmé : "Mes ancêtres ont pavé la voie. Je connais les profondeurs de la politique." Bien qu'héritier du légendaire S.A. Chandrasekhar, son succès n'est pas garanti. Premier acteur tamoul à toucher 200 crores, sa transition rappelle celle de MGR – qui a su concilier cinéma et pouvoir, contrairement à Kamal Haasan.
Les analystes soulignent que le contexte actuel, dominé par les alliances, diffère de l'époque de MGR. Les défis sont multiples : ressources financières, base militante. Les deux grands partis ont intégré leurs stratégies de terrain. Pour Vijay, conquérir le trône demandera plus qu'une simple notoriété cinématographique.
La question reste ouverte : parviendra-t-il à s'asseoir sur le trône ? Seul l'avenir le dira !
